|
|
|||||
|
|
|||||
|
132
|
REGISTRES DU BUREAU
|
[i548]
|
|||
|
|
|||||
|
Mess™ Berthelemy, Charpentier, Lecirier, Eschevins;
Mess™ le President Luillier, Viole, Dudrac, Baillet, Courtin, Perdrier, de Livres, Paillart, Bouchard , Lelieur, Conseillers de lad. Ville ;
Monsr.........W, mons" de Chantecler, monsr
Duval, mons1-........., monsr Delaporte, monsr
Charlet, la Court;
Monsr de Montery, mons" Pommereul, Maistre des Comptes, monsr Petremol, monsr Frager, monsr Luillier, monsr Destas, Mess™ des Comptes;
Basannier, Maciot, de Sainct Germain, Godeffroy, Courtin, Lorrain, Danès, Parfaict, Lejay, Hac, Croquet, Prevost, Gohory, Lescalopier, Quarteniers d'icelle Ville;
Monsr d'Asnières, Lelievre, m" François Gayand, Jehan Lobigeois, Bastonneau, notaire, Euverte Rouillard, Nicolas Guillart, Nicolas Soly, Jehan Duluz, Jehan Garrault, Jehan Boursier, Nicolas Lavocat, Jehan Guenault, Anthoine Patroullart,Pierre Parant, Jehan Daubray, monsr Fauchet, et plusieurs autres, grant nombre de bourgeois de lad. ville.
Après lecture des lettres missives envoyées à lad. Ville par M. Vialart, Lieutenant de la Conservation et Eschevin de lad. Ville, estant encores à la Court, actandant l'avis de Iad. Ville, mond. sr le Prevost des Marchans a mys la matiere en deliberation, pour savoir sur quel ayde le moings prejudiciable à la chose publique lesd, xl" escuz se pourroient promptement lever, parce que led. seigneur et son Conseil ne veullent aucune imposition estre mise sur aydes ou choses concernans les vivres; toutes choses considérées par lad. compaignée, qui ont mys en avant
|
plusieurs sortes de marchandises, sur lesquelles on pourroit lever lad. somme; mais, parce qu'il a esté trouvé que louies sortes de marchandises sont si chargées de subsides et impositions que cela est cause de estranger tous marchans forains de .lad. Ville, qui se vont pourveoir par ce moyen en autres villes et lieux estranges, pour eviter ausdictz subsides et impositions et avoir leurs marchandises à meilleur compte.
A esté conclud, advisé et deliberé par toute l'assistance que on doibt prier la court de Parlement de veriffier l'ayde de vi deniers pour livre sur le poisson fraiz(2) ja octroyé par le Roy, et remonstrer encores aud. seigneur qu'il n'y a nul moyen meilleur de lever promptement lad. somme de xl" escuz, sinon sur les n solz vi deniers pour muy de vin entrant en lad. Ville, et u solz vi deniers tournoiz pour muy yssant d'icelle, à tout le moings leur accorder l'ung ou l'autre desd, subsides. Et ou led. seigneur ne le vouldroit octroyer, qu'il luy plaise permectre lever icelle somme sur l'imposition de xii deniers pour livre sur tous draps de soye® et sur les orfaveryes, et sur toutes autres sortes de marchandises qu'il sera advisé, à ce que les rentes constituées sur lesd, aydes soient plus tost racheptées; et à ceste fin, obtenir dud. seigneur permission de povoir lever led. ayde de vi deniers pour livre sur tout le poisson de mer fraiz vendu, tant en lad. Ville que ès faulxbourgs de Paris, pour subvenir à la constilucion et payement des rentes qui seront constituées pour recouvrir les xl" escuz restans à payer aud. seigneur, comme il avoit permis estre faict pour le payement des autres xlm escuz qui luy ont ja esté fourniz.
|
||||
|
|
|||||
|
CLII [CI]. — [Mesures prises pour réprimer les séditions advenues
AU FAUBOURG SAINT-GERMAIN.] 21 juillet 1548. (Fol. 117 v°)(4).
|
|||||
|
|
|||||
|
Du xximo jour de Juillet mil v° xlviii.
Aujourd'huy ont esté apportées au Bureau de lad. Ville une lettres missives du Roy, de laquelle la teneur ensuit :
"De par le Roy. k Très chers et bien amez, pour ce que nous voullons et mandons estre pourveu et donné ordre, le
|
plus promptement que faire ce pourra, à faire cesser certaines séditions et commotions popullaires, qui sont advenues, et se continuent chascun jour de faire, en nostre ville de Paris, ès faulxbourgs de Sainct Germain des Prez, et que les aucleurs avec leurs complices principaulx soient prins et aprehen-dez au corps, quelque part que trouvez et aprehendez pourront estre, pour en faire une demonstration
|
||||
|
|
|||||
|
"I Ces blancs sont au Registre.
(2) Voir, ci-dessus, la note 2, page 128.
'3' C'est ce dernier impôt qui prévalut, comme on le verra ci-dessous, aux assemblées des 11 et i3 août 1548.
(4) Les fol. 115 v° et » 16 sont restés en blanc, sans cependant qu'il paraisse y avoir d'interruption ni de lacune dans le texte.
|
|||||
|
|
|||||